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| Sujet: Le voeu de la déesse... [libre] Dim 24 Mai - 17:58 | |
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"Le don de la déesse est un mystère infini Pour l'atteindre nous prenons notre envol Des rides se dessinent à la surface de l'eau L'âme errante ne connait aucun repos"...
Encore déboussolé par le changement d'avis de la déesse, qui m'avait précédemment refusé ce don si précieux, je contemplais, intrigué, le soleil couchant de Junon. La chance m'avait elle sourit, finalement? Mon corps serein frémissait sous la douce brise qui caressait ma peau et mes cheveux. Mais j'avais obtenu ce don trop facilement, et malgré que ma dégradation avait stoppé, j'avais une sensation désagréable, comme si ce don pouvait me filer entre les doigts de nouveau. Je m'allongeais sur le canon, n'ayant aucune crainte de tomber. Scrutant le ciel, je songeais à ma rencontre avec la déesse, qui m'était apparue étrangement, au moment où je m'apprêtais à en finir avec ma vie. La déesse possédait un physique de ce qui semblait être la femme parfaite, l'incarnation de la beauté pure. Je m'étais incliné devant elle, impressionné, bien que ce ne fut point notre première rencontre. D'un geste dont émanait une grâce envoutante, elle m'avait tendue de sa délicate main, le don qui me revenait de droit. Après cela, elle me fit comprendre que ce don, je ne pourrai le conserver si je n'appliquai point ses désirs. Je devais ôter la vie pour la satisfaire.
En observant les alentours, de bon moment passé entre amis me revinrent. Je revoyais mon viel ami, celui avec lequel j'avais passé mon enfance à jouer sur notre île natale, le même qui me raisonnait lorsque je laissais ma colère éclater en moi, Angeal Hewley... Je crus revoir sa silhouette, son allure fière et droite comme la justice, son charisme et sa présence... Puis je vis l'homme que j'enviais le plus, celui que j'admirais, à l'époque où je n'étais qu'un soldat d'infanterie, le grand héros Sephiroth.
Ma haine pour cet être abject ne s'était pas estompée...
Une mouette étrange me survola, la douce brise disparue soudainement, l'odeur salée de la mer ne me parvenait plus. Fermant les yeux, prenant une inspiration, je tentais de trouver le repos.
C'est ainsi qu'un rêve m'étant étrangement familier me parvenu. Je me vis assoupis, dos contre une chaise en bois, en pleine nature, sous un arbre de Banora. Une pomme-sotte était posé sur mon avant bras, je n'étais point seul. Des pas agités frappaient le sol agressivement, l'herbes s'arrachait sous les chaussures de l'homme qui zonait péniblement autour de moi. Il me fallu un moment pour comprendre que ce n'était pas moi a qui il faisait attention. Nous étions plusieurs, quatre je crois.
Je n'eu pas le temps d'en apprendre plus, mon songe s'arrêta là. J'ouvrais lentement mes yeux, constatant qu'il se faisait très tard. Il était tant que j'agisse pour la déesse.
Je m'apprêtais à accomplir ma mission, en commençant par décimer les habitants de Junon, même si la population avait gravement diminuer pendant mon absence... Je me relevais, lentement, considérant une dernière fois le soleil couchant, et Junon.
"Même si les lendemains sont vides de promesses..."
Je sortais Rapière, déployais mon aile sombre, me retrouvant face à mon objectif: exterminer toute forme de vie pour satisfaire la déesse. Je pris mon envol...
"Rien n'empêchera mon retour..."
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